Inès Benabour-Maze, nous ouvre son « Parapluie »

À seulement 16 ans, vous publiez un livre empreint de maturité et de profondeur. Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire et de publier votre propre recueil ?

L’écriture des poèmes de “Parapluie” était initialement une démarche personnelle pour mettre de l’ordre dans mes émotions. La publication n’était pas envisagée sérieusement au départ ; c’était plus un défi
personnel. La surprise de voir ce projet aboutir

Quel genre de lectrice êtes-vous ?

Je suis une lectrice assidue, couvrant des sujets variés allant de la philosophie aux romans policiers, en passant par les biographies. Cependant, je reviens toujours aux romans fantastiques et de science-fiction. Un bon livre, pour moi, est celui qui captive à chaque page et qui, une fois terminé, pousse au questionnement et change notre vision du monde.

D’où vient le titre “Parapluie” ?

Le titre “Parapluie” est venu naturellement. L’écriture de ce recueil a été une aide émotionnelle et psychologique durant des périodes de doute. Comme un parapluie protège du mauvais temps, ces poèmes m’ont permis de continuer à avancer malgré les émotions difficiles. C’est une lueur d’espoir que je souhaite transmettre.

Y a-t-il un poème dans “Parapluie” qui vous tient particulièrement à cœur ?

Le poème “Rature, ton dessin, mon dessein” me tient particulièrement à cœur. Écrit le 26 janvier 2024, il est associé à une personne qui a beaucoup compté pour moi. Il me rappelle l’importance de l’empathie et du pardon.

Vous fréquentez la Médiathèque Pierre Perret. A-t-elle joué un rôle dans votre goût pour la lecture et l’écriture ?

La Médiathèque Pierre Perret a été essentielle dans mon amour pour la lecture et l’écriture. Dès mon plus jeune âge, elle m’a offert un accès à des milliers de mondes et de vies, et m’a inspirée à écrire moi-même.

Quels auteurs, musiciens ou artistes vous ont inspiré au quotidien dans votre démarche créative ?

John Ronald Reuel Tolkien et Pierre Bottero ont aiguisé ma sensibilité. Grand Corps Malade m’a fait découvrir le slam, et Félix Radu m’a montré l’importance de parler avec le cœur. Arthur Rimbaud, avec son sens de la justice, m’a profondément touchée.

Vous pratiquez aussi la musique et le dessin. Comment ces disciplines nourrissent-elles votre écriture poétique ?

Le dessin me permet de me raccrocher au réel et de comprendre l’importance du détail. La musique, quant à elle, est une connexion entre l’auteur et l’auditeur, une confidence partagée, similaire à l’écriture poétique.

Quelles difficultés avez-vous rencontrées en tant que jeune autrice pour faire publier “Parapluie” ?

Mon parcours de publication a été relativement simple. J’ai soumis mon manuscrit aux Éditions Baudelaire, une maison d’édition que je connaissais déjà. La retranscription et les ajustements de mots ont été les principales difficultés.

À qui s’adresse votre recueil ? Aviez-vous un lecteur ou une lectrice en tête en l’écrivant ?

Ce recueil s’adresse à ceux qui cherchent du réconfort et à ceux qui sont curieux de découvrir un nouveau style littéraire. Bien que certains poèmes aient des destinataires précis, le recueil dans son ensemble ne s’adresse à personne en particulier.

Avez-vous déjà commencé à écrire un nouveau projet littéraire ?

J’ai commencé à explorer la poésie en vers, que je trouve plus fluide et percutante. Je m’exerce à en connaître les codes et à la pratiquer régulièrement.

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